
Gens Fraternae Libidinis
Guilde du Cercle de Psychologie, ULB
Triptyque Final
Le Triptyque Final est un ensemble de trois chants entonnés à la fin du Cantus. C'est une des parties très solenelles du déroulement du Cantus car les chants sont ceux les plus représentatifs du folklore et de l'esprit libre-exaministse inculqué au sein de l'ULB, il s'agit de la "Marche Des Etudiants", du "Lied Van Geen Taal" et du "Semeur. Le premier, la "Marche des étudiants", est comme son nom l'indique, le chant typique des étudiants belges. Le second, le "Lied van geen taal", est le chant de l'homologue flamand de l'ULB, la VUB. Le troisième et dernier, le "Semeur", est le chant officiel de l'ULB, chant que tout étudiant ayant fréquenté l'ULB se doit de connaître à un moment donné de son parcours. Lors du Cantus, il est requis de ne pas crier lors des derniers vers du dernier couplet du Semeur, ce n'est pas une activité de baptême après tout. Il est de tradition de chanter ce triptyque la main/penne sur le coeur et de mémoire pour les étudiants baptisés. Le couvre-chef se remet sur la tête à la fin du Semeur lorsqu'est entonnée l'habituel "A bas la calotte", chacun est libre de l'entonner selon ses propres convictions.
Marche Des Etudiants
Paroles : Paul Vandenborght (1919)
Air : Les gueux
Nous sommes ceux qu'anime la folie
Et qui s'en vont ivres de liberté
Nous faisons guerre à la mélancolie
Ou la cachons sous des cris de gaieté
Bourgeois sans feu, votre vie est banale
Les préjugés guident vos fronts tremblants
Chez nous l'on a l'humeur paradoxale
Le Coeur léger et le gosier brûlant (BIS)
Des vieux Gaulois nous gardons la mémoire
En les chantant perchés sur nos tonneaux ;
Si le bourgeois veut nous payer à boire
Nous le suivrons jusqu'au fond des caveaux.
Fraternité, tu nais entre les verres ;
Amis, buvons à la Fraternité !
Haro ! Haro sur les mines sévères !
Pourquoi Bacchus n'est-il pas député ? (BIS)
Si nous avons parfois la bourse plate
Nous possédons bien des coeurs de trottins ;
Car en amour nous sommes des pirates
Braquant partout leurs regards assassins.
Souvent, pourtant, nous devons en rabattre
De nos grands airs de riches Don Juan ;
Dans les bouquins nous allons nous ébattre
Pour oublier les suppôts de Satan. (BIS)
Quand nous serons, amis, de doctes sages
Nous sourirons doucement au passé
En regrettant, malgré tout, ce bel âge
D'enthousi-asme à jamais effacé.
Alors, fumant dans nos vieilles bouffardes,
Nous redirons à mi-voix nos chansons :
Elles étaient peut-être un peu gaillardes
Mais on hurlait si bien à l'unisson ! (BIS)
Lied Van Geen Taal
Brusselse studenten van de Klauwaert ende Geus
Strijden wij voor vrijheid, steeds getrouw aan onze leus
Roemberuchte rollers blijven wij tot in de dood
De schrik van de kaloot
Refrain :
Glorie, Glorie, Alleluja
Brusselse studenten van de Klauwaert ende Geus
Glorie, Glorie, Alleluja
Getrouw aan onze leus
Hij die 't licht niet kan verdragen der Geen Taalse zon
Hij weze een kaloot of een bekrompen franskiljon
Moet maar zien dat hij in onze weg niet komt te staan
Of't zal hem slecht vergaan
Refrain
Fiere dragers van de fakkels van de V.U.B.
Dragen w'in de wereld en doorheen heel Vlaanderen mee
Onze wil tot leven vrij van dwang en levensblij
Geen Talers blijven wij.
Refrain
Geen Taal, Geen Vrijheid
Semeur
Paroles : G. Garnir (1890)
Air : Charles Mélant
Semeurs vaillants du rêve,
Du travail, du plaisir,
C'est pour nous que se lève
La moisson d'avenir ;
Ami de la science,
Léger, insouciant,
Et fou d'indépendance,
Tel est l'étudiant
Refrain :
Frère, chante ton verre,
Et chante ta gaieté,
La femme qui t'est chère,
Et la fraternité.
À d'autres la sagesse,
Nous t'aimons, Vérité,
Mais la seule maîtresse,
Ah, c'est toi, Liberté !
Aux rêves de notre âge,
Larges, Ambitieux,
S'il était fait outrage
Gare à l'audacieux !
Si l'on osait prétendre,
À mettre le holà,
Liberté, pour défendre
Tes droits, nous serions là !
Refrain
Une aurore nouvelle,
Grandit à l'horizon ;
La science immortelle,
Éclaire la Raison.
Rome tremble et chancelle,
Devant la Vérité ;
Serrons-nous autour d'elle
Contre la papauté !
Refrain